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a t a l o g u e |
é
c o u t e r < |
i m p r o v i s a t i o n | a
r c h i v e s |
CD 1 musique pour clavier |
CD 2 musique de chambre |
CD 3 musique pour ensemble |
CD 4 < musique vocale |
CD 5 musique mixte |
CD 6 musique électroacoustique |
CD 7 installations |
CD 8 duos |
Nuvole (2007-2008) À JM
Nuvole. Gemono le nubi, impigliate ai rami degli alberi, e dai rami e dagli alberi cadono le foglie, corteggiate dal vento. Si posano, infine, le foglie, come le stelle e la luna, calpestate dai pensieri di passanti distratti e silenziosi. E non c’è, in quest’ora di silenzio, proprio nulla che avvicini i pensieri alle cose, e così rimangono freddi, premuti nel loro lungo eterno bacio. Carlo Carratelli
Florilège de la patience et de
l'exaspération (1994)
en peu de mots on aurait pu
définir la mer,
Que passe la nuit J'efforce
une aube indécise
Barque
préparée selon l'amant, nuit, porte
… que la paresse mêle à l'ennui Au jour des étoiles
pour
cette étreinte à mort avec
l'angoisse au
séjour indépassé, vers toi pour le
bourreau toujours fade et rusé de toi seule L'étrave sanglante
ton
charme — mon défi —
l'insoutenable palais
en travail venue sans angle en cette joie
la laideur traquée venue sans peur, glande honteuse Nous a réuni
l'ivresse
avait raison
nouvelle,
à l'orée je fus bénie.
nous menacer, révolue bannie Je bois le matin
Tendresse
tendre peur
songe
déboisé — le coma certain
Dans ta chevelure
condensé
— t'arrache l'aveu. L'allusion re-
L'œuvre du sommeil
parle,
livre l'indu sursaut du meilleur et du pire
Des
lambeaux de rêves
Dévoilant
la beauté de ton rêgne advenu
Dévoilant, tombeau à demi réel, venu Déjà l'empire,
beauté de marais aveuglants
M'échappent des mains
Mes
seins — chacun peut guider ta main
me pourchasser — peu, — l'indécent. Maint mêle charme et peur
Qu'importe le jour
Presqu'inde au port intenable
toujours
mesquin
report hâte celle d'un jour
Si le temps finit
d'un signe le prétendant,
fils enivré
désigna
le printemps. Défi renié
Par être si proche.
Parfois j'aime être
précis
Les émotions paradoxales
(1998) Passion/détachement je tourne une
à une les
pages d'un calendrier jauni sous les yeux écarquillés
d'un ginkgo bicéphale — il aurait pu être gravé
depuis plus d'un siècle maintenant — et les deux noms sont
illisibles autour de l'entaille cordiforme ; tout respire le calme
tragique d'une fin de règne sous les tropiques une lunaison fil
à fil aux vi¬goureuses couleurs d'orchidées ; on
entend encore des paroles et des bruits de verre sur la table de la
véranda et le sentiment qui déborde que la mer va arriver
là à nos pieds d'un moment à l'autre — un coup de
vent soulève les rideaux à moins que ce cri soit celui
d'un oiseau ; est-ce assez — non ce n'est sûrement pas assez — de
quelques jours ou quelques nuits pour mener à bien toutes nos
explo¬rations ? — et je regarde la mer depuis la terrasse remplie
d'ombre maintenant avec les bandes rouges de l'horizon — non ce n'est
sûrement pas assez pour le bleu du ciel et la blancheur des seins
— et l'arbre au quarante écus payait sans doute le prix de
l'ennui dans les jardins élégants de la raison le prix
d'une morte saison des songes et il payait aussi les aveux à
faire taire la vérité toute puis¬sante du silence sur
nos âmes mortes — fallait-il craindre d'importuner un si grand
rêve ? une vague odeur d'épice traîne encore parmi
les meubles — les draps bleuis par l'ombre ouvrent leur corolle
fanée à qui voudra bien lire dans ces replis sans nom les
entrailles d'un quelconque destin ; un insecte s'est posé sur
l'abat-jour ; un coup d'aile de plus le dissipera en fumée Panique/exultation Distillant ce flot miraculeux Triomphe/effarement Taire toute douleur
Oracle (1998-1999) Chœur Ars Vocalis dirigé par
Hélène Leroy
Et lux perpetua
(1997) Ensemble vocal Soli Tutti
dirigé par Denis Gauteyrie
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